Et pour entamer ma dernière semaine, du tourisme local !
La fin de mes aventures palpitantes au Canada approche, et c'est l'heure pour moi de vous faire découvrir un peu le tourisme néo-écossais.
Grâce à la visite de Barbara et Thomas, pendant 4 jours, on a eu l'occasion de bouger et de découvrir tous ces endroits que tout le monde nous conseillait, mais que, sans voiture, on n'a pu appréciés qu'en photos et sur wikipédia jusqu'alors.
Une visite d'amis + le temps qui nous permet enfin de bouger et d'apprécier d'être dehors + une voiture de location = on bouge tous les jours et on voit enfin tout ce qu'on voulait voir !
Voilà une carte de la Nouvelle-Ecosse en entier, et en-dessous, une carte avec les trajets que nous avons fait sur ces 4 jours de visite (remercions googlemap, même si il m'indique parfois les mauvaises sorties d'autoroute).
Une petite légende s'impose pour les amateurs de lecture de carte :
(A et) H - Wolfville, point d'arrivée et surtout point de départ
B - Lunenburg, unique ville avec Québec à être au patrimoine de l'UNESCO dans toute l'Amérique du Nord
C - Chester
D et E - le long de la Lighthouse Route, qui suit les côtes de l'Atlantique, plein de petits ports et de villages
F - Peggy's Cove, avec les chuttes du Niagara, l'endroit le plus photographié du Canada
G - Halifax
I - Scots Bay, qui mène à Cap Split, la pointe la plus haute au-dessus de la Baie de Fundy
A nous, donc, la Nouvelle-Ecosse des collines et des petits lacs forestiers, des côtes atlantiques, des phares, des vagues, des villages de pêcheurs, des vallées, des rando, des vents déchaînés, des écureils et chipmunks, des ratons morts sur les routes, et des naufrages et explosions maritimes (c'est dingue tout ce qu'on apprend au musée de l'Atlantique d'Halifax).
Commençons par notre première destination : Lunenburg. Port d'amarrage du Blue Nose II, ce célèbre voilier que l'on voit sur toutes les pièces de 10 cents et sur les plaques d'immatriculation de Nouvelle-Ecosse.... Evidemment, quand on veut le voir, il n'y est pas... mais on a marché sur ses quais si ça peut valoir quelque chose ! Patrimoine mondial de l'UNESCO, probablement plus pour son histoire de conflit Franco-Mikmak-Anglo-Allemand que pour son architecture un peu miséreuse, bien que typiquement nord-américaine, acadienne, et colorée.
Depuis Lunenburg, la Lighthouse Route, le long des côtes, des ports, des quais, des villages, et des arrêts photo pour immortaliser ses paysages tellement pittoresques qu'on n'imaginait même plus qu'il puisse en exister encore.
La Lighthouse Route porte en fait ce nom puisqu'elle mène directement au phare (Lighthouse pour les non-initiés) le plus photographié de tout le Canada. On passe des collines et des côtes, et d'un coup, une pancarte nous indique que l'on arrive dans le territoire préservé de Peggy's Cove. Et à peine la pancarte passée ... un paysage qui n'a rien à voir avec tout ce que l'on a pu voir avant se dégage comme ça, juste pour nos beaux yeux. Ca fait de l'effet, c'est magnifique, le vent décoiffe, les vagues énormes mouillent, et apparemment, on a eu la chance de tomber sur le plus beau jour que Peggy's Cove ait connu depuis au moins 18 ans. Les ptits veinards !
A l'issue de ces destinations très touristiques (bien que l'on était les seuls avec quelques habitants d'Halifax qui profitaient de cette journée exceptionnelle en hauteur de vagues et couleur du ciel), une petite randonnée dans la vallée s'impose. Retour à Wolfville, départ pour la baie de Fundy, ses plages de sable rouge (notre premier pique-nique canadien de 2009), et Cape Split. La boue de la fonte des neiges ne nous fait pas peur !
Et finalement, Halifax. Son port, pour changer, ses gens qui sortent enfin avec le soleil (là, ça change ! ), sa citadelle, son musée et les quelques restes récupérés du Titanic.
Au final, après toutes ces photos qui ont probablement fini par vous ennerver car elles ne chargeaient pas, eh bah la Nouvelle-Ecosse sous le soleil en touristes, c'est vraiment agréable, et ça va être triste de la quitter au moment où elle redevient si belle.
Dès samedi prochain, c'est au tour de l'Ontario... et comme ça, j'imagine, je pourrai rentrer tranquillement en France, après avoir vraiment vu tout ce que je voulais voir.